Méditation et santé : Les apports scientifiques
La reconnaissance scientifique est somme toute assez récente, mais elle doit beaucoup aux recherches entreprises il y a une trentaine d’années aux États-Unis par le français d’origine chilienne Francisco Varela qui a créé l’institut Mindand Life (Esprit et Vie), visant à faire dialoguer science et méditation bouddhique.
Ensuite, le chercheur américain Richard Davidson, avec l’appui du Dalaï-Lama, a entrepris d’étudier le cerveau de méditants par des techniques d’imagerie cérébrale. Les premiers résultats concluants ont été publiés dans des revues scientifiques renommées.
Que nous apprennent-ils?
– Une pratique régulière et soutenue augmente, entre autres, la cohérence cérébrale et active du cortex préfrontal gauche (partie du cerveau impliquée dans les émotions positives), ce qui permet une meilleure gestion des émotions.
– La méditation a la capacité également d’agir sur la santé cardiovasculaire, la tension artérielle et notre système immunitaire.
Depuis quelques années, la méditation de pleine conscience commence à entrer dans des institutions telles que les hôpitaux, les collectivités locales, les écoles, les prisons.
Elle devient également de plus en plus enseignée dans les entreprises, car le facteur stress et ses conséquences sont aujourd’hui sérieusement considérés par de nombreux dirigeants.
En cheminant dans la pleine conscience, vous serez invités à entrer dans la pratique progressivement, et :
D’apprendre à s’accorder du temps, à prendre soin de soi, de son corps, de son cœur et de l’esprit
D’entraîner l’attention et la présence par des exercices en pleine conscience
De cultiver des comportements de santé et la résilience émotionnelle et psychologique pour accompagner les conditions de vie confortantes
De repérer et apprivoiser les éléments constitutifs de nos expériences de stress : perceptions, sensations, impulsions, schémas associés d’émotions, de pensées et de réactions
De repérer également les fonctionnements créateurs de fatigue, stress et souffrance, notamment les processus automatiques aliénants et s’en déconnecter
De comprendre et mieux vivre les relations interpersonnelles
D’amorcer le soin de soi en toute autonomie